Traversée des âges
Seigneurs de cabrières
L’Abbaye de Valmagne a été fondée en 1139 par les puissants seigneurs de Cabrières. Ils firent appel aux moines bénédictins du monastère d’Ardorel (diocèse d’Albi).
Cette fondation fût aussitôt confirmée par Raymond Trencavel, fils de Bernard Aton IV, fondateur d’Ardorel.
En 1159, l’abbaye est rattachée à l’ordre de Cîteaux et devient fille de Bonnevaux (Dauphiné). À partir de cette date, on procédera à la construction de l’église et du cloître en style roman selon le principe du plan cistercien.
Saint-marie de Valmagne
Du XIIe au XIVe siècle, Sainte-Marie de Valmagne est l’une des abbayes les plus riches du Sud de la France.
C’est durant cette période fastueuse (dès 1257) que l’on procède à la construction de la nouvelle église gothique.
La première église romane étant devenue trop petite pour accueillir la communauté qui ne cessait de croître.
Religion
Après une période d’expansion et de richesses, l’Abbaye fut confrontée à la Guerre de Cent ans et aux Guerres de Religions.
Très endommagée, elle n’eût pas trop des deux siècles suivants pour retrouver sa splendeur primitive.
Mais la révolution vint fondre sur une Abbaye où la décadence s’était déjà installée.
Les derniers moines s’enfuirent en 1789 et Valmagne fut saccagée.
Vincent Concomblet de Saint Séverin
En 1575, l’abbé commendataire de Valmagne, Vincent Concomblet de Saint Séverin, passe dans le camp des Réformés et revient avec une armée de paysans faire le siège de sa propre abbaye. Lors de cette attaque, les moines sont assassinés et les lieux saccagés. Valmagne restera déserte durant une quarantaine d’années et deviendra un repaire de brigands.
Il faudra attendre le début du XVIIe siècle pour que les moines reviennent et commencent à faire revivre le monastère. Cette remise en ordre va durer près d’un siècle.
Reconstruction
Les XVIIe et XVIIIe siècles sont plus cléments pour Valmagne grâce à l’arrivée d’un nouvel abbé commendataire, le Cardinal Pierre de Bonzi, qui transformera Valmagne en palais épiscopal et lui rendra sa splendeur passée.
Abbaye et vignoble
À la veille de la Révolution Française l’Abbaye est fort endettée, il ne reste plus que cinq moines d’une communauté qui en avait compté plus de deux cent à son apogée. Ils s’enfuiront en Espagne en 1791 emportant avec eux les derniers biens de l’Abbaye. Le monastère est pillé par les paysans révolutionnaires et devient, suite à cela, Bien National.
L’Abbaye et son domaine sont vendus à Monsieur Granier-Joyeuse, un viticulteur de Villeveyrac qui transformera l’église-abbatiale en chai. À sa mort, Valmagne est à nouveau remise en vente et sera rachetée par le Comte de Turenne en 1838.
Histoire de famille
Depuis 1838, l’abbaye de Valmagne est transmise de génération en génération. Elle appartient aujourd’hui à la famille de Gaudart d’Allaines, actuels descendants du Comte de Turenne.
L’ouverture au public aura lieu en 1975; c’est Diane d’Allaines, actuelle propriétaire, qui décide d’ouvrir les portes de sa maison, espérant récolter un peu d’argent afin de pouvoir commencer à restaurer l’édifice.
Son fils, Philippe d’Allaines, la rejoindra en 1991 et continuera l’héritage viticole familiale ; il décide, 1999, de faire passer le vignoble de Valmagne en agriculture biologique.
En 2010, Laurence d’Allaines, la femme de Philippe, rejoindra l’aventure et crée l’auberge-restaurant y développant toutes les recettes. Elle crée le potager et le verger.
Aujourd’hui, c’est Roland et Eleonor d’Allaines, les enfants de Philippe, qui continuent le travail de leurs parents et grands-parents.
rester connectés…
Pour vous inscrire sur notre newsletter mensuelle
Le mieux étant toujours de venir et juger soi même, …! pour nous suivre
Informations
Abbaye de Valmagne, 34560 Villeveyrac – France
Standard
04 67 78 06 09
Visites
04 67 78 47 32
Particuliers : info@valmagne.com
Groupes : groupes@valmagne.com