détail événement
Dans le cadre du 17éme Festival “Les Troubadours Chantent l’Art Roman en Occitanie”.
“El candil” est commun au castillan et à l’arabe. “Lampe à huile”, ce mot passerelle est employé pour “lumière”.
La rencontre de ces trois musiciens audois s’est faite autour de la luminosité des musiques méditerranéennes dans lesquelles ils puisent un répertoire fait d’aller-retour entre le Moyen-Orient, le Maghreb et l’Andalousie. Musiques flamenco (bulerias, tanguija, martinette…), arabo-andalouse (touchia, nouba, moels…), musiques traditionnelles et populaires du Maghreb (chaabi algérien, et marocain, musique judéo-arabe) et de créations originales. Un répertoire qui fait le pont entre les deux rives de la Méditerranée et qui nous invite sur les traces des exils, de ses complaintes, des voyages, de l’amour, de la circulation des musiques et des cultures depuis le haut Moyen-Age. Les chants flamenco et orientaux se croisent et nous parlent de la rencontre et de la proximité des cultures populaires gitanes, andalouse et maghrébine.
La musique des bardes du Khorasan est avant tout vocale, et plus particulièrement centrée sur les parties versifiées des dâstân (récit, conte). Hamid connaît ainsi un grand nombre de dâstân à caractère épique, mystique et religieux, ou romantique, qui font alterner des passages en prose parlée et des épisodes en vers chantés. Les passages en prose forment de longs discours déclamés où se trouve exposée la trame de l’histoire. Les passages en vers sont chantés avec accompagnement du dotâr.
Infos et billetterie
https://www.festival-troubadoursartroman.fr